D‘où a-t-il pris tant d‘yeux dont il vous épie si vous ne les lui donnez ? Comment a-t-il tant de mains pour vous frapper s‘il ne les prend de vous ? Les pieds dont il foule vos cités d‘où les a-t-il s‘ils ne sont les vôtres ? Comment a-t-il aucun pouvoir sur vous que par vous ? Comment vous oserait-il courir sus s‘il n‘avait rapport avec vous ? Que vous pourrait-il faire si vous n‘étiez receleurs du larron qui vous pille, complices du meurtrier qui vous tue et traîtres à vous-mêmes ?
de: "Discours de la servitude volontaire"